Journée du souvenir de la déportation Un devoir de mémoire ancré
Les membres du conseil municipal des enfants ont participé au défilé.
Depuis 1954, le dernier dimanche d'avril est le jour commémoratif du souvenir de la déportation. Dimanche donc, le maire Marcel Lalonde, les conseillers municipaux, les élus, les associations d'anciens combattants, les porte-drapeaux, l'harmonie municipale et les enfants du conseil municipal ont rendu un hommage solennel aux déportés disparus lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le maire a lu le message des fédérations des déportés, un message qui s'adresse à tous et en particulier aux jeunes rappelant qu'il y a 80 ans, le nazisme triomphait en Allemagne, entraînant le monde dans un conflit mondial qui prit fin en 1945 : « C'est alors que les déportés survivants revinrent des camps de concentration et d'extermination.
Nous avons le devoir au nom de nos camarades disparus de rappeler ces événements qui ont ponctué notre histoire.
Tant que nous pourrons prendre la parole nous devons dire aux générations nouvelles que c'est surtout dans les moments de crise que surgissent les discours antidémocratiques, xénophobes, racistes et antisémites, dans lesquels elles doivent discerner les thèses de ceux qui ont exterminé les juifs d'Europe, massacré les tziganes, déporté et fusillé les résistants ».
Le maître de cérémonie, David Granzotto a conduit le défilé qui s'est rendu aux monuments aux morts de la place Clemenceau et du square Foch.
Les élus, accompagnés des enfants, ont déposé des gerbes pour honorer le souvenir de ceux qui au prix de leur vie, ont lutté pour la liberté, la dignité et le respect de l'être humain.
A Chauny, onze déportés ont péri dans les camps d'extermination.
Edition l'UNION publiée le mardi 30 avril 2013